Paladin mais presque : le Joyeux Déserteur

Nope, c'était la concertina (barbed wire)... un peu plus piquante...

Hum, juste un conseil, les amis : arrêtez de prendre des drogues et partez avec moi (et Kruggy et Darkain) à l'aventure. Au programme : binouzes, bastons de bar, soirées goths/fetish/steampunk, filles à problèmes (mais qu'elles sont belles, les sagouines ), potes dans la mouize, interrogations existentielles, camps médiévaux, etc.
C'est ça, la Mumu's Way Of Life et, franchement, on a pas le temps de s'y ennuyer



PS pour Athena : t'inquiète, on est pas sexistes et il y a aussi de la place pour les soeurs d'armes (et même des occasions de choper des mecs à problème, faut pas croire, y a pas que des filles à problèmes )

*j'aime*

Ah oui on n'est pas sur facebook.
C'est chouette yen avait une ou deux que je n'avais pas lues!

A quand le recueil?

Moi je sors avec vous pour vous éviter les filles à problèmes alors profitez un peu ! (cf la diablotine de la péniche)

Mme Llud a écrit:

*(...)
Moi je sors avec vous pour vous éviter les filles à problèmes alors profitez un peu ! (cf la diablotine de la péniche)

Petite soeur, tu es une mère pour moi

garfield a écrit:

Année bien remplie !!

En fait, ça fait que 8 mois que tout est parti en live. C'est au mois de juillet que j'ai rencontré LA mauvaise personne au mauvais endroit. Mais, heureusement, le temps guérit les blessures, et l'action hâte la guérison. Alors en avant vers l'aventure car la vie est trop courte pour qu'on s'appitoie sur son sort
Bref, en guise de conclusion provisoire :
"Je ne crains plus le meilleur ni le pire,
Le croiras-tu ?, j'ai survécu à tout
Même au baiser de la Belle Vampire :
Je suis vivant et à jamais debout...
Je suis seul maître en mon empire,
J'ai fait le vide en ma mémoire,
Peu me chaud ce qui doit venir
Car j'ai vaincu tous mes espoirs.
Je connais le chemin
De ce qui me libère,
Je le foule et, serein,
Je m'effrite en poussière :
Débris réjouis,
Le vent m'emporte,
Jusqu'au pays
Des amours mortes.
Il y
Fait bon :
J'y suis
Dragon
Si
Fort,
J'y
Dors
..."
Et sur ces paroles, Mumu ferme son grand livre, tire son épée et s'écrie : "AU CUL LA VIEILLE..."

rassure moi, les aventures de mumu ne vont pas s'arrêter là, quand même?
et moi qui commençait à me dire que je vous accompagnerais bien en goth/steam (je ne crois pas avoir vraiment envie du fetish)

Je verrais bien Drako devenir Templier... Fr Drako sonne vraiment bien...

Arf il va pas sortir de paladinage pour rempiler en gardien de portes

Pourquoi gardien de portes?

j'ai inversé les rôles, les gardiens de portes sont les paladins, donc il ne va pas rempiler en gardien de péons

Noble Chevalier, faites-vous référence à notre mission de défense des pèlerins qui pérégrinent?

grom a écrit:

rassure moi, les aventures de mumu ne vont pas s'arrêter là, quand même?
et moi qui commençait à me dire que je vous accompagnerais bien en goth/steam (je ne crois pas avoir vraiment envie du fetish)

Non, certes, mais je les espère plus joyeuses
Bref, rejoins l'équipée, frère d'armes, tu vas voir, y a de l'ambiance !

Et pour répondre aux interrogations d'Athena : désolé, je suis trop solide pour tant plier [à lire à haute voix]
Biz à tous !!!

La REGLE ne nous permet pas les jeux de mots, nous somme un ordre penitent au service de Dieu.

quel morbide ennui ...

Oh, non, c'est amusant d'organiser les messes dans la facon la plus grandiose possible!

Bon, à la demande indirecte de Grom et pour l'inciter à nous rejoindre dans notre folle équipée, voici le second tome de l'épopée (du moins le début). Il ne s'appelle plus "Le joyeux Déserteur" mais "Les chants du Dragon" et commence avec celui-ci, que j'ai déplacé pour l'occasion :

Premier Chant du Dragon : Adieux à la Sorcière (fin décembre 09)

« Comme je chevauchais derrière
Darkain et Kruggy exaltés,
J'eus la vision de la Sorcière
Debout au milieu d'un névé.

Elle sourit avec douceur
Et dit : « Salut, Homme-Dragon !
Ainsi tu repars à cette heure
Guéri de ta folle passion ? »

« Oui c'est ainsi, ma belle Dame,
Votre Feu m'a cautérisé
A la fois le coeur et puis l'âme,
Comment puis-je vous remercier ?

Et si vous partiez avec moi
Gagner ces royaumes nouveaux
Que les humains ne peuvent pas
Imaginer tant ils sont beaux ? »

Un feu étrange alors passa
Dans ses yeux doux comme des pleurs
Et elle me tendit son bras
Que je pressai contre mon coeur.

Je la hissai sur mon cheval
Et nous chevauchâmes gaiement
Une journée couleur cristal
Entre rochers, neige et torrents.

Mais quand la nuit vainquit le jour
Je vis la Sorcière pleurer...
Inquiet, je lui dis : « Mon Amour,
Pourquoi tant de larmes coulées ? »

« Je suis monarque en mon domaine
Plus fragile que fourmilière
Que sera-t-il, privé de reine ?
Le comprends-tu, guerrier-trouvère ? »

« Je le conçois, belle Sorcière,
Mais mon désespoir est profond
De constater à tes manières
Que tu n'es pas Femme-Dragon... »

Je lui échangeai quelques larmes
Contre une mèche de cheveux,
Un peu de sang versé par arme
Et un bijou d'argent radieux,

Puis, après un chaste baiser,
Je lançai tout droit ma monture
Pour retrouver mes deux ailiers
Prêts à partir à l'aventure..."

Deuxième chant du Dragon : Darkain réconcilie deux anciens amis (début janvier 10) :

« Un jour Darkain dit : « Mes amis,
Je désire vous présenter
Trois bons camarades qu’ici,
J’ai par grand hasard retrouvés. »

Il nous mena sur les chemins
Jusqu’au pré où un pavillon
Exposait ses toiles de lin
Aux quatre vents de la saison.

Trois fiers guerriers de blanc vêtu
Jouaient aux dés devant la tente
En partageant quelque bon cru
Tout en lutinant leurs servantes.

« Salut à toi, Jehan d’Aliester,
Et à Chris et Harold aussi,
Je vous présente mes compères :
Drako et puis le bon Kruggy !

Kruggy est un vaillant Barbare
Friand de filles, de combats.
Drako est un poète noir,
Prince déchu, ancien soldat. »

« Par Dieu, je connais ce dernier,
S’écria Jehan en dégainant,
Sa sœur était ma bien-aimée
Qui m’a quitté pour un manant ! »

« Si tu veux te battre, ma foi,
Je n’irai pas me défiler,
Dis-je à regret. Tant pis pour toi
Pour qui je n’avais qu’amitié. »

Lors les lames étaient tirées
Et la forêt se tenait coi :
Aliester avait ses alliés
Et moi, Kruggy : deux contre trois…

Darkain, lui, se montra plus sage.
Il s’exclama : « Quelle infamie !
N’avez-vous donc pas passé l’age
De vous battre pour une fille ?

Serrez-vous donc plutôt la main
Et partons galoper ensemble
Festoyer au hameau voisin 
Où le vin est bon, il me semble. »

Les épées rentrées aux fourreaux,
Nous nous serrâmes dans les bras
Et remontâmes nos chevaux.
C’est à l’auberge, ce soir-là,

Que Jehan d’Aliester et Drako
Burent à la paix rétablie
Et s’ils se recroisent bientôt,
N’en doutez pas : c’est en amis. » 

Troisième chant du Dragon : Repos dans les bras de ma soeur Isabelle (janvier 10) :

« Laissant Darkain et puis Kruggy
Quelques temps seuls à l'aventure,
Je retournai dans mon pays
Afin d'y soigner mes blessures :

D'abord les crocs de la Vampire
Distillant plaisir et poison
Puis, de la Sorcière, les dires
Qui m'avait rendu la raison.

Rentré dans ma vieille chaumière,
J'y trouvai ma plus grande soeur,
Elle aussi blessée par l'amer
Feu d'un grand amour destructeur.

Partageant la même banquette
En écoutant chanter le vent,
Je lui contais ma folle quête
Et elle, son cruel amant.

Un mois passa, fondit la neige,
Le passé se fit souvenir
Et je pensais : « Ma foi, que fais-je
A rester plutôt qu'à courir

Sur la route où moussent les pierres
Vers l'aventure et puis les filles ?
Où en sont les paix et les guerres ?
Et que font Darkain et Kruggy ? »

Alors j'embrassais Isabelle
Et puis sellais mon destrier,
Brune bête solide et belle
Impatiente de galoper... »

Quatrième chant du Dragon : Retrouvailles, retour de la Sorcière et perspectives de nouvelles campagnes (février et début mars 10)

« Piquant des deux dans la lumière
Du blanc soleil du renouveau,
Je chevauchais, joyeux et fier,
Cherchant mes anciens commensaux.

Bientôt dans une vaste auberge
Où fumaient de belles crêpières
-- on aurait cru brûler des cierges ! –
J’eus des nouvelles de mes frères :

Kruggy, Darkain, un peu trop sûrs,
S’étaient aventurés en guerre
Et avaient subi des blessures
En cherchant la gloire éphémère,

Espérant qu’elle irait atteindre
Le cœur de leurs Amours perdus…
Mais pour plaire à femme, il faut geindre
Et non briller ! Aussi, perclus

D’épuisement mes deux compères
S’étaient retirés des combats
Pour aller terminer l’hiver
Près d’une fée nommée Sa(nd)ra.

Je repris aussitôt ma quête,
Impatient de les retrouver
Quand j’eus la visite secrète
De ma Sorcière bien-aimée :

Je passais des semaines pleines
A l’aimer et puis à m’enfuir
Car elle se voulait ma reine
Mais sans vraiment m’appartenir…

Enfin je rejoignis Darkain
Et puis le valeureux Kruggy,
Affaiblis mais l’âme sereine
D’être ainsi tous trois réunis.

Laissant Sa(nd)ra, nous repartîmes
Car les hérauts allaient criant
Que Haakon, le roi magnanime,
Rassemblait tous ses combattants.

Nous fûmes fêtés en sa cour
Par un grand bal sur un bateau
Qui célébrait notre retour
Prêts au combat sous ses drapeaux.

Et enfin je trouvai l’audace
De dire à la belle Sorcière :
« Prenez vos distances, de grâce,
Car je dois repartir en guerre. »

C’est une chose bien amère
Que dire non à son amour…
Mais je suis un homme-de-fer
Et non un simple troubadour ! »

Cinquième chant du Dragon :

SUPPRIME
(cette chanson là était un peu artificielle et je ne m'y reconnais plus ; tant pis, passons directement à la suivante   )

Sixième chant du Dragon : Olympe (mi mars 2010)

« Ayant dû laisser camarades
Sur un ponton près de Paris,
Je fis rapide cavalcade
Jusqu’au fief d’un précieux ami.

Il y donnait un joyeux bal
Où carolaient princes et fées
Et, bien que vêtu de métal,
J’y fus accueilli et fêté.

C’est alors qu’une rousse dame
Portant belle robe à paniers
Me dit : « Seul de corps et puis d’âme
Je te perçois, beau chevalier. »

« Certes solitaire je suis
Mais tel est le lot des guerriers :
Un jour vainqueur, l’autre meurtri,
Nous ne songeons qu’à l’avancée… »

« T’entendre m’attriste, Drako,
N’aimes-tu vraiment dans la vie
Que les trompettes des hérauts
Et les lames d’acier bleui ? »

Ses yeux étaient couleur de mer,
Son corps menu comme poupée
Alors, la soulevant de terre,
Je lui donnais un long baiser.

Et quand se leva le soleil
Sur nos deux corps bien fatigués,
Accrochant sa manche vermeille
Sur le métal de mon cimier,

Elle dit : « Amant troubadour,
Quand tu voudras la retrouver,
Olympe attendra ton retour,
Son pont-levis pour toi baissé. »

Je lui promis de la revoir
Et repartis vers l’horizon
Songeant qu’une si belle histoire
Méritait d’en faire chanson… »

Münsingen a écrit:

[...]Olympe attendra ton retour,
Son pont-levis pour toi baissé. »

quel talent pour la métaphore, ce mumu!

grom a écrit:

Münsingen a écrit:

[...]Olympe attendra ton retour,
Son pont-levis pour toi baissé. »

quel talent pour la métaphore, ce mumu!

Pas d'ma fot', chuis un pouët

Septième chant du Dragon : Hommage au valeureux Garfield blessé à Montmagny (fin mars 10)

" Homme de bien dans sa chaumine,
Garf entendit l'appel du roi :
Il embrassa dame Céline
Et chevaucha vers le tournoi.

Verte et argent était sa cotte,
Et sur son bouclier radieux
Brillait le chardon dans sa motte,
Héritage de ses aïeux.

Il fut fêté par tous ses frères
Sous le clocher de Montmagny.
Et quand les trompettes sonnèrent,
Fier et puissant, il combattit

Pour la renommée de la Tour
Et le gloire du roi Haakon.
Il fit maints actes de bravoure
Forçant de tous l'admiration.

Mais le tournoi comme la guerre
Sont temps cruels et de malheurs !
Malgré son armure de fer,
Il fut blessé au champ d'honneur.

Car quoi qu'en content les trouvères,
Dure est la vie des chevaliers :
Leurs os éclatent comme verre
Sous les coups des grandes épées !

Il fut porté hors de la lice
Mais sans jamais plaindre son sort.
N'étant point ces héros factices
Tremblant à l'idée de la mort.

Ô gloire à toi, Garfield le Preux,
Des enfants de la Compagnie,
C'est bien toi le plus valeureux :
Tu l'as prouvé à Montmagny.

Nous allumerons un bûcher
Qui brûlera et jour et nuit
Jusqu'à ce que, remis sur pied,
Tu regagnes le Compagnie ! "

Huitième chant du Dragon : le tournoi de Villemoisson (juin 2010) :

" Nous fûmes quatre de nos frères
A accourir vers le tournoi
Où nous appelait Brisefer
Dans les forêts de Hurepois.

Kruggy le valeureux Barbare
Chevaucha vers Villemoisson
Accompagné dans cette histoire
Par Llud-au-visage-de-plomb.

Moi, le prince privé de cour,
J'emmenai le vaillant Elric,
Ainsi que ma Dame d'atours
La rousse Olympe féérique.

On nous présenta à la Geste :
Trois gueriers fringants et hardis
Peu armurés mais vifs et lestes
Et pressés d'exposer leurs vies

Aux lames bleues de nos épées,
Aux coups de heaume et de miton
– Car c'est un combat outrancier
Que, cette fois, nous livrions...

L'engagement fut homérique :
Les adversaires désignés
Fondirent en lutte anarchique
Dégènérant vite en mêlé.

Elric fut le premier à terre,
Mais ce fut par épuisement
Et non par ceux qui le cinglèrent
De coups encaissés vaillammant.

Puis Kruggy le puissant Barbare,
Blessé, fut contraint au repli,
Non sans briser dans la bagarre
L'un des coutiliers ennemis.

Ainsi nous n'étions plus que quatre :
Deux chevaliers de la CATA
Qui continuions à combattre
Deux valeureux du Hurepois.

La mêlée se fit plus confuse
Quand finalement Llud tomba,
Vaincu par la presse et la ruse
De nos deux ennemis courtois.

Il fut bientôt suivi au sol
Par un coutilier abattu
Mais le dernier, je m'en désole,
M'asséna un coup imprévu

Si bien que je chutais à terre...
Ainsi s'acheva le tournoi !
La victoire fut adversaire
Mais ce fut un très beau combat

Et pour tous un moment de liesse
Que la joute du Hurepois.
La journée finit dans l'ivresse
D'une tonnelle dans les bois

Où l'on but vin, alcool et bière
Jusqu'à la tombée de la nuit
Avec Olympe et Brisefer
Mais aussi nos nouveaux amis."