Récit d'un événement amusant ayant eu lieu lors de mon dernier entrainement avec Jean-François.
Le contexte : combat libre au shinai.
Sur une série d'attaques de Jean-François, j'opte pour la retraite afin d'éviter ses coups. Tandis que Jean-François avance sur moi en hachant l'air de son shinai, je recule vivement, en léger déséquilibre arrière.
Afin de maintenir Jean-François à distance, je lève le shinai à hauteur des yeux, bras tendu, arme horizontale et légèrement pointée vers lui, d'une seule main (difficile de reculer rapidement en tenant l'arme à deux mains). Bon j'admets que ce n'est pas trop l'action idéal à effectuer dans ce genre de situation, mais c'est pourtant ce que j'ai fait.
Jean-François lance donc une nouvelle fois son arme, cette fois le shinai suit une trajectoire proche de l'estoc (était-ce voulu ? Nous ne le saurons sans doute jamais... :p). La pointe du shinai vient percuter la 'grosse' articulation de mon auriculaire.
Etant bras tendu et crispé, le choc n'est pas absolument pas absorbé par le bras : la poussée se transmet donc au corps. Etant donné que j'étais déjà en déséquilibre arrière, ça a quelques peu accentué le mouvement.
Résultat : je crois que j'ai fait la marche arrière la plus rapide de mon existence
Heureusement que j'avais des notions d'arts martiaux : plutôt que de tenter de contrer le mouvement (et de fortement risquer de me casser la gueule) j'ai accompagné le tout, accélérant encore pour reprendre le contrôle. Inutile de dire que j'ai parcouru toute la salle et que je me suis arrêté dans les casiers ^^
Voilà, c'est sûrement beaucoup plus spectaculaire à voir qu'à lire, mais sur le moment ça fait tout drôle.
Comme quoi les choses qui n'arrivent jamais peuvent tout de même arriver :p